Drôle de Dalou

19 juin 2013

Par

Place de la Nation, le Dalou a des airs d’institution familiale. Et c’est vrai qu’en arrivant dans cette brasserie pleine de monde, la première impression conduit à se dire que l’on va y passer un bon moment, loin de l’influence bling-bling qui ridiculise tant d’enseignes parisiennes par leur prétention. A  part que… Y’a comme un défaut. Le défaut, ici, c’est le service. Absolument pas cadré, dépassé, débordé et, au final, qui gâche toutes les bonnes intentions. La faute à qui ? Sans doute pas au personnel pas assez nombreux, trop compressé. Mais toujours est-il que sur une table de 6 quand la première entrée arrive dix minutes montre en main avant les autres on se pose des questions. Questions que l’on se reposent avec des couteaux servis froids (ou tièdes), une carafe de vin qu’il faut redemander 3 fois, des bières qui manquent à l’arrivée et des plats qui arrivent comme des boulets de canon servi par un maître d’hôtel beaucoup trop pressé de décharger sa cargaison. Au final une impression de baclé qui ne nous permet pas de vous recommander cette maison visitée incognito.

A propos de l'auteur