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Le sujet est récurrent, l’été –mais pas seulement- est au cœur de bien des abus en termes de prix pratiqués par certains commerçants. Chaque année, c’est la même histoire : la presse, exemples frappants à l’appui, dénonce les faits et puis… rien. Rien ne bouge. Mais quand ces abus ont lieu dans une gare : on se dit que la SNCF devrait ouvrir l’œil et mettre de l’ordre. J’ai ainsi pu acheter une demi-bouteille de Vittel (50 cl) à 2,90€ dans une buvette de la Gare Montparnasse. Non pas une boisson qui m’aurait été servie dans un verre, à table. Non, une simple petite bouteille d’eau « à emporter ». J’étais pressé comme nous le sommes tous dans une gare où l’on a d’autres préoccupations que de contester la somme demandée pour une bouteille d’eau. J’aurais pu la refuser, bien sûr. Dire que c’était trop cher et aller fouiner ailleurs.

Mais j’aurais, très certainement, raté mon train. Je me suis donc contenté de conserver mon ticket de caisse et de relever le nom de la société qui ose aujourd’hui pratiquer de tels coefficients multiplicateurs sur un produit de première nécessité, sans un ajouter le moindre service. Il s’agit de la société Elior Concessions Gares SNCF et de ses Philéas Chariot. Comme j’aimerais par ce petit billet attirer l’attention des gérants de cette grosse entreprise pour leur dire que je veux bien tout comprendre – les charges, les loyers…- mais qu’il y a tout de même un moment où le prix pratiqué donne le sentiment d’un abus. Et que cela laisse au client de passage un sentiment particulièrement désagréable : il est devenu d’avoir confiance en la loyauté des commerçants qui surfent trop souvent sur le contexte de leur implantation –clients pressés par exemple- pour abuser de la situation. Mais je ne me fait pas d’illusion. Ces quelques lignes n’auront aucun poids. Peut-être ouvriront-elles l’œil aux futurs voyageurs que vous êtes à qui je recommande de prendre la précaution d’acheter cette même demi-bouteille partout… sauf dans une gare.

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