Par lecoqgourmand
J’ai beau aimer le vin, en boire régulièrement et de très bons, il y a quelque chose qui depuis des années continue à m’étonner – et même à m’agacer – c’est que les cartes des vins des restaurants n’indiquent jamais le degré d’alcool des bouteilles qu’elles proposent à la vente. On peut y découvrir la région, la couleur, le nom de l’Appellation, le nom de la propriété ou du négociant, le millésime et parfois – mais c’est rare- les cépages qui le constitue mais pas ce chiffre, pourtant lourd de sens et de conséquences.
Car entre un Chinon à 12°, un Chablis à 12,5° et un Châteauneuf-du-Pape ou un vin du Languedoc qui flirtent avec les 15° (quand ils ne les dépassent pas !), ce n’est pas du tout la même histoire. En bouche, bien sûr, mais aussi… en tête. Le degré d’alcool n’est pas un détail : il influe sur l’équilibre du vin, sur sa perception gustative et, disons-le, sur votre lucidité et la fatigue en fin de repas.
Il ne s’agit pas pour moi de jouer les trouble-fêtes – loin s’en faut- ni les apôtres du verre d’eau obligatoire mais de revendiquer simplement que l’on offre à chacun la possibilité de choisir en connaissance de cause. Au nom de la transparence, tout simplement.
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