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Figure marquante de la Place Garibaldi à Nice, Marc Chevalier a travaillé dur pour construire et développer son entreprise qui, d’un petit bistrot – Le Petit Gari– est devenue une belle affaire avec brasserie, bar, terrasse, salle de réunion… et une nouvelle enseigne : « Au Père Lapin ».  Jovial, honnête et gourmand, il a perdu toute envie de s’amuser lorsqu’il y a quelques mois, il a découvert sur le site TripAdvisor des commentaires lapidaires sur son établissement, postés par des internautes particulièrement agressifs. Considérant ces attaques répétées injustes et caricaturales, il a demandé au site de bien vouloir supprimer le profil du Petit Gari. Requête refusée ! Le restaurateur a eu beau argumenter, faire appel au service d’un avocat : rien à faire. Comme tant d’autres restaurateurs, il se retrouve victime de cette boite à claques où n’importe qui peut déverser sa prose néfaste, sans offrir en échange les moindres garanties d’objectivité, si ce n’était de compétence. « Je trouve cela lamentable, dit-il. Certes, il nous est toujours possible de répondre et ses commentaires négatifs étaient largement compensés par d’autres biens meilleurs de clients satisfaits, mais ces jeux du cirque sont très malsains. Répondre à des attaques gratuites demande du temps et je n’en dispose pas suffisamment. Ces clients qui utilisent le même vocabulaire que les jurés de Top Chef ou que les candidats d’un « Dîner presque parfait » viennent chez nous avec leur téléphone portable en guise d’appareil photo et ils s’amusent à nous casser. Pour certains c’est clairement devenu un jeu. Ils se prennent pour des critiques et cela devient infernal. Je ne suis pas contre la critique et je suis heureux de pouvoir engager le dialogue lorsque quelque chose ne va pas, mais là c’est différent. Ces internautes n’ont pas le courage de nous parler en face. Et puis ces notations sont complétement truquées. Il suffit de mobiliser ses amis en leur demandant de poster des commentaires laudatifs pour se retrouver en première place. Rien n’est vérifié. C’est du grand n’importe quoi. » Et c’est devant cette absence de sérieux  et de fiabilité que Marc Chevalier réclame aujourd’hui le droit pour les restaurateurs de voir leur établissement supprimé de ces sites. Son combat risque d’être long car le business est lucratif. Et pas seulement pour ces sites !  SwissLife propose désormais un contrat e-reputation qui  permet de se prémunir contre les risques de dérive sur la toile et les réseaux sociaux.

                                                                                                                     http://www.latribune.fr/vos-finances/assurance/20111018trib000657515/une-assurance-pour-proteger-son-image-sur-internet-.html                                                                                                                      

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